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أم كلثوم ألف ليلة وليلة

بواسطة Music CB ONE
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تم نشره في 2021/06/18

Surnom« L'Astre d'Orient » Nom de naissance Fatima Ibrahim al-Sayyid al-Beltagui Naissance18 décembre 1898 Tmaïe El Zahayira (Khédivat d'Égypte) Décès3 février 1975 (à 76 ans) Le Caire ( Égypte) Activité principaleChanteuse, musicienne, actrice Genre musical Musique arabe Années actives1923 - 1973 JeunesseModifier Oum Kalthoum nait entre 1898 et 1902 à Tmaïe El Zahayira en Égypte, dans une famille pauvre de trois enfants. Sa sœur aînée Sayyida est alors âgée de dix ans et son frère Khalid d'un an. Sa mère, Fatma al-Malījī, est femme au foyer et son père, al-Shaykh Ibrāhīim al-Sayyid al-Baltājī, est imam. Afin d'augmenter les revenus de la famille, il interprète régulièrement des chants religieux (anāshīd) lors de mariages ou de diverses cérémonies dans son village et aux alentours[5]. La famille vit dans la petite ville d'al-Sinbillawayn, dans le delta du Nil[6]. C'est en écoutant son père enseigner le chant à son frère aîné qu'Oum Kalsoum apprit à chanter et retint ces chants savants par cœur. Lorsque son père se rendit compte de la puissance de sa voix, il lui demanda de se joindre aux leçons. Très jeune, la petite fille montra des talents de chanteuse exceptionnels, au point qu'à dix ans, son père la fit entrer — déguisée en garçon — dans la petite troupe de cheikhs (au sens de chanteurs du répertoire religieux musulman) qu'il dirigeait pour y chanter durant les Mawlid (anniversaire du Prophète et des saints locaux) et d'autres fêtes religieuses[4]. À seize ans, elle fut remarquée par un chanteur alors très célèbre, Cheikh Abou El Ala Mohamed, qui la forma et attira son attention sur la nécessité de comprendre les textes. Elle fut également entendue par le compositeur et interprète Zakaria Ahmed, qui, comme Abū l-‘Ilā, incita la famille à s’installer au Caire. Elle finit par répondre à l'invitation et commença à se produire — toujours habillée en garçon — dans de petits théâtres, fuyant soigneusement toute mondanité[7]. CarrièreModifier Plusieurs autres rencontres jalonnent sa carrière et orientent le cours de sa vie : outre les intellectuels et les notabilités locales, telle la famille ‘Abd al-Razzāq, celle d'Ahmed Rami tout d'abord, un poète qui lui écrira plus d'une centaine de chansons, formera son goût en poésie arabe classique, et l'initiera à la littérature française, qu'il avait étudiée à la Sorbonne. Celle du joueur de oud virtuose et compositeur Mohamed El Qasabji qui deviendra l'oudiste de son orchestre jusqu’à sa mort[8]. En 1926, elle signe son premier contrat avec Gramophone Records, qui lui verse annuellement un salaire et des royalties pour chaque disque enregistré[9]. En 1932, sa notoriété est telle qu'elle entame sa première tournée orientale : dans le Levant et en Irak. Cette célébrité lui permet également, en 1948, de rencontrer Nasser, qui demeurera son admirateur après son accession au pouvoir. Il illustre l'amour de l'Égypte pour la chanteuse, amour réciproque puisque Oum Kalsoum donnera de nombreuses preuves de son patriotisme[8]. CinémaModifier  Oum Kalthoum en 1965. Parallèlement à sa carrière de chanteuse, elle s'essaie au cinéma (Weddad, 1936 ; Le chant de l'espoir, 1937 ; Dananir, 1940 ; Aïda, 1942 ; Sallama, 1945 et Fatma, 1947) mais délaisse assez vite le septième art, ses yeux atteints de glaucome ne supportant l’éclairage des plateaux. En 1953, elle épouse son médecin, Hassen El Hafnaoui, tout en incluant une clause lui permettant de prendre l’initiative du divorce le cas échéant. Sa carrière musicale s'étendant du milieu des années vingt au début des années soixante-dix illustre la modernisation de la musique arabe dont elle est certainement la représentante la plus importante du xxe siècle[10]. Ayant débuté dans le registre savant moyen-oriental avec des compositions de Zakaria Ahmed, ou du Cheikh Abou El Ala Mohamed, son style a évolué au fur et à mesure des transformations, modernisations (voire acculturation) du discours musical égyptien entre les années 1940 et le début des années 1970. Son ensemble musical (takht) des années 30 s’étoffe et se transforme graduellement en orchestre oriental, multipliant les cordes frottées, et introduisant graduellement des percussions empruntées à la musique populaire (ṭabla, darbuka) et des instruments tirés de traditions exogènes (à partir des années 1960 : guitare, piano, accordéon, saxophone, orgue). La transformation du discours mélodique est d’abord discrète avec les créations du compositeur Riyāḍ al-Sunbāṭī, qui monopolise presque la chanteuse entre 1954 et le tournant des années 1960, puis, Baligh Hamdi, Mohammed Al-Mougui, ou Mohammed Abdel Wahab, artisans majeurs de ce processus[11]. Cette modernisation opérée autour de la personnalité d'Oum Kalthoum a donné naissance à un genre musical arabe nouveau qui a par la suite.

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